Axe somatotrope (GH/IGF1) et entraînement intensif : implication dans le processus énergétique

             

L’implication de l’axe somatotrope, plus particulièrement par l’action hormonale de  l’IGF-I (Insulin-like Growth Factor-1 ou somatomédine C) et de ses protéines porteuses (IGFBPs), donne une nouvelle approche de l’exploration métabolique du système énergétique. IGFBP-1 et IGFBP-3 sont les deux principales protéines en relation avec les mécanismes de la glucorégulation. 

L’exercice physique semble augmenter les concentrations plasmatiques en IGF-I et IGFBPs. Ainsi, la chute d’IGF-I liée au vieillissement peut s’expliquer en partie par la sédentarité des personnes âgées. Néanmoins, l’effet biologique de ce facteur de croissance est régulé en partie par un équilibre complexe entre les formes  d’IGF-I libres (actives) et liées (inactives). 

Plus précisément, IGFBP-1 semble avoir un rôle protecteur envers l’effet hypoglycémiant des IGF-I, en augmentant sa concentration plasmatique lors d’exercices longs et épuisants. Un tel effet, lié probablement à la baisse d’insulinémie au cours de l’exercice, pourrait orienter les différents substrats énergétiques vers une utilisation préférentielle des lipides lors d’un effort de longue durée. 

Toutefois, l’investigation de la physiologie du sport dans ce domaine est encore nécessaire afin de mieux comprendre le mécanisme de cet axe, notamment au cours de l’exercice physique à haute intensité chez le sportif de haut niveau mais aussi chez le sujet âgé. 

Nous avons montré dans une étude récente l’implication de l’axe somatotrope dans l’aptitude physique et l’état de surentraînement. Ce dernier point semble prometteur dans la lutte antidopage.

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Dernière modification : 14 décembre 2003