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Les laxatifs, les médicaments amaigrissants et les diurétiques
Il
est rare que les athlètes aient recours aux laxatifs de façon abusive, sauf
lorsqu’ils souffrent de constipation, d’un désordre alimentaire global ou
qu’ils veulent atteindre un poids requis. Les dysfonctionnements alimentaires
sont d’ailleurs en passe de devenir un problème de santé principalement,
mais pas exclusivement, chez les athlètes féminines. Ils sont surtout
apparents dans les sports individuels où le poids léger est une caractéristique
physique importante, notamment pour les jockeys et les lutteurs, ou encore dans
les disciplines où les critères esthétiques sont importants, par exemple le
ballet et la gymnastique.
*
Les
amphétamines sont le prototype des anorexigènes. Cependant, comme ces médicaments
potentiellement dangereux sont soumis à des réglementations, d’autres
coupe-faim, moins surveillés, deviennent de plus en plus populaires. Parmi ces
derniers, l’amine sympathomimétique appelée phénylpropanolamifle, est la
plus courante.
* Les
diurétiques sont des substances qui augmentent le taux et la quantité
d’urine produite par les reins, stimulant ainsi l’élimination des fluides
corporels. On les utilise généralement pour soigner des maladies et des
troubles dont les manifestations sont la rétention de sel et d’eau, notamment
les défaillances cardiaques, l’hypertension et les oedèmes prémenstruels.
Les sportifs abusent quelquefois des diurétiques pour deux raisons principales.
Comme ceux qui ont recours aux laxatifs et aux coupe-faim, ils pratiquent des
sports ou des catégories de poids ont été instituées, comme l’haltérophilie
ou le judo, ou des sports où le fait d’être mince a une valeur esthétique,
comme la gymnastique. Les diurétiques sont également recherchés parce
qu’ils sont capables de réduire la concentration d’autres substances dans
l’urine, atténuant ainsi le risque de détection de produits interdits, ou de
leurs métabolites, lors des tests d’urine.
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