|
|
En s'appuyant sur les conclusions du rapport sur les vitamines et pratique sportive du groupe de travail sur l'alimentation de l'effort travaillant dans le cadre de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ( CEDAP, Groupe de travail sur l’alimentation de l’effort.Rapport sur vitamines et pratique sportive. DGCCRF, Ministère du Budget, Paris,1996),
=>
on
peut proposer l'attitude suivante : *
pour les sportifs pratiquant une activité physique ou sportive de façon
occasionnelle ou modérée de une à trois heures, en une à trois
fois par semaine, les besoins vitaminiques sont proches de ceux qui ont été établis lors d'une activité habituelle pour la majorité de la population
(ANC). Respectez
la complémentation simple alimentaire. *
pour les sportifs réalisant des efforts intenses, les besoins et, en
conséquence les apports supplémentaires en vitamines sont à pondérer en
fonction de leur rôle dans chacun des métabolismes énergétiques impliqués
dans la spécialité sportive considérée et du surcroît de la dépense énergétique
due à l'exercice, l’apport sera alimentaire: -
pour les sportifs d'endurance, les besoins en thiamine, riboflavine,
niacine et vitamine B6
sont plus particulièrement accrus, ainsi que ceux en vitamines antioxydantes
(C, E et beta-carotène),
encore plus si les exercices sont à participation anaérobie ou épuisants,
on conseillera la prise régulière de laitages, d'oeufs, de céréales complètes
et de foie. -
pour les sportifs de force, ce sont les besoins en vitamine B6
et antioxydantes qui sont plus élevés (manger du foie, viande, soja, levure de
bière et germe de blé), -
chez les sportifs, gymnastes, danseuses, élèves lad-jockey, marathoniennes
dont l'apport énergétique total est fréquemment inférieur à 2000 kcal/jour,
alors même que beaucoup d'entre eux sont en période de croissance pubertaire,
la couverture des besoins vitaminiques risque de ne pas être réalisée, on
pourra sous contrôle médical prévoir une complémentation. *
Pour l'ensemble des sportifs, il faut: -
rappeler qu'ils doivent être incités à couvrir leurs besoins par une
alimentation diversifiée et équilibrée. Ceci peut être réalisé lors de
leur prise en charge individuelle médicalisée et par une éducation
nutritionnelle collective institutionnalisée, -
recommander un apport vitaminique quotidien au moins égal à celui qui est
conseillé pour la population standard correspondante et si possible proche de
celui qui correspond à la dépense énergétique du sportif considéré. -
recommander que les apports vitaminiques soient réalisés par la consommation
d'aliments courants et éventuellement par des aliments spécialement conçu
pour sportifs. Ceci exclus les apports de mégadoses de vitamines, quelque soit la vitamine considérée. De tels suppléments relèvent du domaine de la prescription médicale lors d'états pathologiques reconnus. Publié dans : SMS, Le spécialiste de médecine du sport au service des praticiens, Hors-Série MAI 2001,p.25-36.
|
Envoyez un courrier électronique à physiomax.com pour toute question ou remarque concernant ce site
Web.
|
