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PARAMETRES MORPHOMETRIQUES ET PERFORMANCE EN PAPILLON (8ème Congrès de L’ACAPS — Macolin 1999) TAIAR
R.1, LAMOUROUX N.2, SAGNES P.2 & ROUARD
A.H. 1 1Centre de Recherche
et d’innovation sur le Sport. Université Lyon I, 2Laboratoire d’Ecologie
des Eaux Douces et des Grands Fleuves. Université Lyon I Introduction Les relations entre les paramètres anthropométriques et
la vitesse de nage ont essentiellement été étudiées en crawl. La vitesse de
nage apparaît corrélée avec divers paramètres comme la taille (Grimston et
al., 1986), l’envergure (Toussaint et al, 1983). D’un point de vue statique,
Bulgakowa (1978) a identifié différents morphotypes en fonction du style de
nage alors que Clarys (1979) a calculé le coefficient de finesse chez les
nageurs (rapport entre le diamètre du corps et la taille). Le papillon, nage
qui se rapproche le plus du mode de propulsion des dauphins, est peu étudié.
Notre étude porte sur l’influence des paramètres morphologiques sur la
performance de nageurs de haut niveau en papillon. Matériel et méthode Vingt nageurs spécialistes de papillon (22,15 + 2 66 ans) ont participé à cette étude. Leur vitesse de nage moyenne sur 100 m était de 1,81 ± 0,059 m/s témoignant d’un haut niveau de pratique (N= 14 niveau national et N = 6 international). Divers paramètres morphologiques ont été mesurés (taille, poids, pointure, envergure). La surface cutanée a été calculée selon la méthode de Du Bois. Les relations entre les divers paramètres ont été évaluées à partir d’une Analyse en Composantes Principales Normées (ACPN). RésultatsLes résultats de 1’ACPN (figure 1) montre que l’axe 1 (44% de la variance totale) est principalement défini par la performance, l’âge et l’envergure, alors que l’axe 2 (19%) se définit essentiellement par la surface cutanée et le poids. La situation des divers paramètres nous indique que la vitesse de nage est associée aux paramètres de « forme » (poids et surface cutanée) et opposée aux paramètres staturaux (taille, envergure, pointure). Discussion Contrairement aux résultats observés en crawl, la taille n’apparaît pas comme facteur déterminant de la vitesse de nage en papillon (Bulgakowa, 1978 Grimston et al., 1986 ; Toussaint et al., 1983). Nos résultats montrent que l’effet forme semble caractéristique de la performance de haut niveau en papillon. La vitesse de nage est plus liée à la surface et au poids du corps qu’à la longueur des segments. Ces résultats confirment les travaux de Bulgakowa (1978) qui observait un poids important chez les sprinters. La prépondérance du poids peut s’expliquer par la masse musculaire importante que requiert ce mode de nage simultanée. Conclusion L’étude des paramètres morphologiques des nageurs de papillon montre que la vitesse de nage est liée au poids et à la surface cutanée (effet forme) plus qu’aux dimensions staturales du corps du nageur (effet taille) contrairement à ce qui a été observé en crawl. Ce résultat peut s’expliquer par le type d’effort musculaire requis dans ce mode de nage simultané. BULGAKOVA N. & VORONCOV A.P. (1978). O progbozowanii
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practika Fizuzeskoj Kultury, 7: 37-40. CLARYS
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