Nutrition en relation avec l'optimisation du capiTal santé et la performance sportive

Bien manger, c’est tout simplement permettre à notre organisme de bien fonctionner et de répondre aux besoins physiologiques de notre quotidien, ces derniers étant dépendants de notre âge, notre sexe et nos dépenses énergétiques.

Au delà des classiques groupes nutritionnels (protéines, glucides, lipides, vitamines, minéraux), il est maintenant bien reconnu que les macronutriments et les micronutriments jouent un rôle essentiel dans la prévention et le traitement de l’ensemble des maladies.

Le nombre grandissant d’études cliniques confirme l’importance de la nutrition, voire de la complémentation, le cas échéant.

D’un point de vue pratique, plusieurs recommandations nutritionnelles nous ont été proposées au cours de ces dernières années. 

Ainsi, de la classique pyramide alimentaire (1992) au bateau de l’ASSA (2004) en passant par la pyramide de l'école médicale de Harvard (2001 ; cf représentation en annexe), sans oublier le plan national nutritionnel santé (PNNS, 2002), nous avons pu noter une évolution de ces recommandations. On remarquera  plus particulièrement le rajout récent d’une notion capitale pour notre santé : l’activité physique. Cette dernière étant considérée par le monde médico-scientifique comme une véritable thérapeutique dans un grand nombre de pathologies chroniques (diabète, obésité, asthme, maladies cardiovasculaires, cancers, …).

Toutefois, il est important de préciser que plusieurs études épidémiologiques (étude Val-de-Marne,1991; l’étude SU.VI.MAX, 2002) en France ont montré que des fractions non négligeables des populations étudiées ont des apports alimentaires en certaines vitamines et minéraux qui s'éloignent des recommandations établies pour la population générale, c'est-à-dire des ANC.

Ces enquêtes montrent très clairement que l’alimentation des français n’est pas adéquate  (voire malabsorbée) ou, tout simplement, que la qualité des aliments consommés n’est pas certifiée…

L’alimentation acido-basique : un point important de notre approche alimentaire …

Les systèmes tampons misent en place par les reins et les poumons permettent à de notre organisme de supporter les variations de pH au cours de la journée. Ainsi, les réactions biochimiques vitales se trouvent dans une zone d’équilibre acido-basique favorable à l’activité des enzymes. Le pH plasmatique se situe aux alentours de 7,35 (légèrement basique).

Toutefois, l'alimentation moderne aurait un rôle de plus en plus acidifiant et de nombreux chercheurs dans le monde le dénoncent...

Ainsi, la base d’une bonne nutrition repose sur l’équilibre, la variété et la modération de notre alimentation. Pour rester en bonne santé le corps a besoin d’une certaine proportion de glucides, de lipides et de protéines et aussi de vitamines et minéraux. Or l’alimentation moderne citadine est souvent déséquilibrée, de moins bonne qualité, voire déstructurée et va de pair avec une vie de plus en plus sédentaire. La supplémentation quotidienne paraît être "inévitable" dans un futur proche, plus particulièrement si l’on s’oriente vers le rôle préventif des micronutriments. Il faut donc augmenter la fréquence de consommation des aliments particulièrement riches en micronutriments essentiels et l’associer à une supplémentation contrôlée capable de compenser les limites de l’alimentation...

Par ailleurs, une évolution moderne vers la notion d’aliments acido-basiques, voire un diagnostic psychophysiologique axé sur l’état  d’humeur semble être une aide décisionnelle intéressante. Le rétablissement de bonnes pratiques est plus difficile qu’il n’y paraît. L’éducation nutritionnelle doit commencer très tôt, surtout au regard de l’obésité (notamment infantile) qui augmente dans des proportions inquiétantes ces dernières années.

Il est à présent reconnu que la nutrithérapie n’est pas l’unique possibilité pour une meilleure santé ou pour une vie plus longue, mais qu’elle intervient en complément de la pratique régulière d’exercice physique, de la réduction de la consommation de tabac et d’alcool, de la gestion du stress, d’une limitation de l’exposition aux risques environnementaux (pollution, radicaux libres, UV, …) et autres facteurs d’amélioration de la qualité de vie.

Cette démarche nutritionnelle ouvre des perspectives de travail dans le domaine de la santé et du bien-être, de l’amincissement, de l’anti-âge et de la performance sportive.

haut de page

 

Envoyez un courrier électronique à physiomax.com pour toute question ou remarque concernant ce site Web.
Copyright © 2001 Le site de la physiologie de l'exercice ...