| |

Les corticostéroïdes
Les
corticostéroïdes sont des substances naturelles ou synthétiques liées aux
hormones corticosurrénales libérées par le cortex. Les corticostéroïdes
influent sur le métabolisme des hydrates de carbone, des protéines et des matières
grasses et sur l’équilibre hydro-électrolytique, ainsi que sur les fonctions
des systèmes cardio-vasculaires, rénal, squelettique, musculaire et nerveux.
Des doses pharmacologiques de corticostéroïdes spécifiques, notamment la
cortisone et l’hydrocortisone, dont la production est parfois naturelle,
peuvent être administrées pour soulager la chaleur, la rougeur, la tuméfaction
et les inflammations locales. Il s’agit notamment des symptômes de
l’arthrite, de l’asthme, des réactions immunitaires aux greffes de peau et
des inflammations locales dues aux blessures ou à l’hypersensibilité. On ne
doit pas confondre les corticostéroïdes avec les stéroïdes androgènes
anabolisants. Le recours aux corticostéroïdes pour le traitement des blessures
graves subies par les athlètes est très controversé. Certains spécialistes
prétendent que leur utilisation dans les cas de blessures sérieuses atténue
la douleur et la congestion. Pour d’autres professionnels de la santé, les
corticostéroïdes gênent la cicatrisation et retardent la guérison.
L’une
des conséquences physiques nocives de l’utilisation de ces substances pour
atténuer la douleur et la tuméfaction est qu’elles permettent à l’athlète
de continuer à jouer après avoir été blessé. Parallèlement à cela, le
risque de développer un diabète sur le long terme existe fortement. Etant donné les dangers
pouvant résulter de l’usage chronique, prolongé ou irrationnel des corticostéroïdes
hors d’un contrôle médical adéquat, le CIO a interdit ces classes
d’agents pharmacologiques, sauf en application par voie auriculaire,
ophtalmologique ou dermatologique, en inhalations en cas d’asthme ou de
rhinites allergiques, ainsi qu’en injections locales ou intra-articulaires.
>> Retour "dopage et sport"
Haut de page |