| |
Les stimulants
Le
terme “stimulant” est très vague et s’applique à un ensemble de
substances dont la classification est quelque peu arbitraire. Cette catégorie
englobe les stimulants du système nerveux central et psychomoteur (notamment la
cocaïne, les amphétamines, et la nicotine), ainsi que les amines
sympathomimétiques (éphédrine, pseudoéphédrine, phénylpropanolamine).
En
règle générale, les stimulants sont utilisés pour de multiples raisons; leur
activité pharmacologique est en effet très diverse et engendre notamment la
diminution de la fatigue, la prolongation de l’état de veille et
l’accroissement de l’attention, de la vigilance et du pouvoir de
concentration. Qui plus est, certains stimulants accroissent la résistance aux
exercices violents et diminuent la sensibilité à la douleur, tandis que
d’autres augmentent l’endurance et la compétitivité, ce que recherchent
justement de nombreux athlètes.
Les
conséquences indésirables découlant de l’abus de ces substances sont
nombreuses et comprennent notamment l’insomnie, l’agitation, les
tremblements, l’irritabilité, l’arythmie (ventriculaire, parfois mortelle:
exemple « célèbre » du
cycliste Tom Simpson sur les pentes du Ventoux, juillet 1967) et la dépendance. Les symptômes
d’une intoxication aux stimulants sont, entre autres, la tachycardie, la
dilatation des pupilles, l’hypertension, l’hyperréflexie, la sudation, les
frissons, la nausée ou les vomissements, et les attitudes anormales comme le
comportement bagarreur, l’hypervigilance, l’agitation et
l’amoindrissement de la faculté de jugement. L’abus chronique de ces
produits entraîne des changements de personnalité et provoque notamment
l’impulsivité, l’agressivité, l’irritabilité et la méfiance.
A
noter: la caféine ne fait plus partie de la liste des
produits interdits depuis 2004 (officiellement mai 2004) !
>> Retour "dopage et sport"
Haut de page
|