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La performance est l'objectif principal chez le sportif compétiteur. Ainsi un athlète est capable d'accepter de s'entraîner plusieurs heures par semaine pendant des mois pour atteindre la victoire. Cependant dans certains cas et malgré tous ces efforts, les objectifs sportifs ne suivent pas et une baisse inexpliquée des performances apparaît. Dans ce cas, le manque de résultats est attribué à tort à une mauvaise préparation physique, ce qui provoque chez le sportif une augmentation de la charge de travail au dépend de la récupération. Ce type de réaction ne fait qu'aggraver l'échec sportif et entraîne l'athlète vers un état de lassitude et de fatigue extrême. On parle alors de "syndrome de surentraînement". Ce fléau est difficilement détectable avant son stade terminal, ce qui entraîne alors un arrêt de plusieurs mois de la saison sportive. >> Plus d'info D'après les données actuelles, il existe deux formes de symptômes physiologiques du syndrome de surentraînement. Une forme classique (dite sympathique) et une forme moderne (dite parasympathique). >> voir
Comment prévenir l'apparition du syndrome de surentraînement ? Comme il n'existe aucun traitement efficace contre ce syndrome autre que le repos sur plusieurs mois, le meilleur moyen de l'éviter est la prévention. Dans ce cas, il est souhaitable de: - éviter les séances d'entraînement monotone, en augmentant la diversité du travail. On préférera augmenter la charge de travail pendant les journées difficiles, plutôt que d'augmenter le nombre de journées difficiles. Dans ce cas, on garde de vrais journées de récupération. On essayera aussi de changer de lieux de travail en organisant des stages d'entraînements extérieurs. - augmenter progressivement les charges d'entraînements, en respectant les 10 % d'accroissement par semaine. - avoir une hygiène de vie correcte. L'alimentation et le sommeil doivent être plus particulièrement surveillés. >> Voir consultation nutritionnelle virtuelle - discuter avec son entraîneur d'un éventuel surmenage.
=> Plusieurs études s'intéressent actuellement à la détection précoce de l'état de surentraînement. Ces méthodes consistent à faire passer des questionnaires fonctionnels et psychocomportementaux aux sportifs afin d'évaluer leur état physique et psychique. Ces questionnaires sont constitués de plusieurs items ciblés sur les signes les plus caractéristiques du surentraînement. En fonction des réponses, on peut diagnostiquer le sportif. - Nous vous proposons dans cette rubrique d'évaluer votre état de surentraînement sportif à l'aide d'un questionnaire spécifique de ce syndrome. Pour plus d'info >> voir
Il existe plusieurs types de questionnaires validés: - Un questionnaire appelé "POMS" (Profile of Mood States), permettant de segmenter les différentes parties impliquée dans cette état. (anxiété, colère, confusion, vigueur, relationnel, fatigue, dépression). Voir un exemple d'étude utilisant le POMS.
- Un exemple de questionnaire élaboré par le groupe de travail "surentraînement" de la Société Française de Médecine du Sport (SFMS) est disponible en annexe. >> voir Ces documents peuvent servir de support aux entraîneurs et dirigeants sportifs en leur permettant de corriger individuellement les charges de travail des athlètes. Un point important à souligner, Les sportifs désirant se "faire diagnostiquer" doivent répondre sans crainte de sanctions. cette situation parait difficile lorsque l'examinateur est l'entraîneur et/ou une personne de l'équipe encadrante.
Ces questionnaires sont certainement pas suffisants pour comprendre précisément les mécanismes impliqués dans ce syndrome mais permettent néanmoins de suivre l'évolution de cet état tout au long d'une saison difficile. Il s'agit de véritables outils diagnostics destinés à prévenir un effondrement des performances. Envoyez un courrier électronique à physiomax.com pour toute question ou remarque concernant ce site Web.Copyright © 2001 Le site de la physiologie de l'exercice ... |